Abstract
Investing in disadvantaged young people is one of the rare public policies with no equity-
efficiency tradeoff. This report estimates the potential benefit for the Canadian economy of
increasing the educational attainment level of Aboriginal Canadians. We find that increasing the
number of Aboriginals who complete high school is a low-hanging fruit with significant and far-
reaching economic and social benefits for Canadians. Not only would it significantly contribute
to increase the personal well-being of Aboriginal Canadians, but it would also contribute
somewhat to alleviating two of the most pressing challenges facing the Canadian economy:
slower labour force growth and lackluster labour productivity growth.
In fact, we find that in the best case scenario where by 2017 the educational attainment
and the labour market outcomes at a given level of educational attainment of Aboriginal
Canadians reach the same level non-Aboriginal Canadians had in 2001, the potential contribution
of Aboriginal Canadians is up to an additional cumulative $160 billion (2001 dollars) over the
2001-2017 period. That represents an increase of $21.5 billion (2001 dollars) in 2017 alone. Moreover,
the potential contribution of Aboriginal Canadians to the total growth of the labour force
between 2001 and 2017 is projected to be up to 7.39 per cent of the total labour force growth,
much higher than their projected 3.37 per cent share of the working age population in 2017.
Finally, we find that the potential contribution of Aboriginal Canadians to the annual growth rate
of labour productivity in Canada is up to 0.037 percentage point.
Résumé
Investir pour assurer un meilleur avenir aux jeunes désavantagés est l‘une des rares
politiques publiques qui n‘implique pas de compromis entre équité et efficacité. Ce rapport
estime les bénéfices potentiels pour l‘économie canadienne d‘un accroissement du niveau
d‘éducation des autochtones au Canada. Il est établi qu‘augmenter le nombre d‘autochtones qui
complètent leurs études secondaires est une amélioration à portée de main qui apporte des
bénéfices économiques et sociaux d‘une importance significative. Une telle politique
augmenterait non seulement le bien-être de la population autochtone au Canada, mais elle
contribuerait également à atténuer l‘impact de deux des défis majeures auxquels fait face
l‘économie canadienne : une faible croissance de la population active et la piètre croissance de la
productivité de la main d‘œuvre.
En fait, ce rapport établi que dans le scénario idéal où le niveau d‘éducation et les
résultats sur le marché du travail des autochtones au Canada atteindraient en 2017 le même
niveau que celui des non-autochtones en 2001, la contribution de la population autochtone à
l‘économie canadienne pourrait potentiellement augmenter d‘un montant allant jusqu‘à 160
milliards (dollars de 2001) pendant la période 2001-2017. Pour l‘année 2017 seulement,
l‘augmentation de la production serait de 21.5 milliards (dollars de 2001). De plus, il est estimé
que la contribution potentielle des peuples autochtones à la croissance totale de la population
active pendant la période allant de 2001 à 2017 pourrait atteindre 7.39 pourcent de cette
croissance, un chiffre bien au-delà de leur proportion de la population active de 3.37 pourcent
prévue en 2017. Finalement, il est établi que contribution potentielle des autochtones au Canada
à la croissance annuelle moyenne de la productivité de la main d‘œuvre atteint 0.037 point de
pourcentage.