La Chine : avenir du découplage
asiatique ?
Catherine Figuière et Laëtitia Guilhot1
Université Pierre Mendès France Grenoble
LEPII (UMR CNRS 5252)
halshs-00456498, version 1 - 15 Feb 2010
Trois ans après le début de la crise financière mondiale,
l’Asie semble sortir son épingle du jeu. Avec un
ralentissement de la croissance sur quelques semestres, les
répercussions de la crise n’ont pas été à la hauteur des
craintes manifestées. La Chine, en particulier, n’est pas
passée en dessous du seuil fatidique des 8% de croissance
jugés indispensables à la paix sociale mais peut-être plus
encore au « rattrapage ». Il convient néanmoins de
s’interroger sur la solidité de ce « rebond »2 en testant la
robustesse de l’hypothèse d’un découplage durable entre les
croissances occidentale et asiatique.
L’Asie Orientale est aujourd’hui engagée dans un processus
d’intégration économique régionale sur la base d’une
intensification des flux intra-régionaux (Guilhot, 2010), et
d’une construction institutionnelle dans le domaine monétaire
et financier (Guilhot, 2008) en réaction à la crise de 1997.
1 C. Figuière est Maître de Conférences HDR à l’UPMF, Grenoble. L.
Guilhot est ATER à l’UPMF. Elles sont toutes deux membres du LEPII
(UMR CNRS 5252).
2 « Transforming Rebound into Recovery » est le titre de la note de
conjoncture (98 pages) de la Banque Mondiale publiée en novembre
2009.
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