DYNAMIQUE DES ÉTABLISSEMENTS AGROALIMENTAIRES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON
MÉTHODOLOGIE D'ENQUÊTE AUPRES DES ÉTABLISSEMENTS AGROALIMENTAIRES DE LA RÉGION LANGUEDOC-ROUSSILLON
entreprises, afin de ne pas exclure de la "sphère
agroalimentaire régionale" des établissements qui produisent
dans la région alors que l'établissement siège social' de
l'entreprise est situé hors région. Symétriquement, il n'est
pas pertinent, sur ce plan, d'ajouter une information sur
des établissements situés hors région simplement parce
que leur siège social est dans la région.
Le champ, en terme de nomenclature, a été délimité en
privilégiant une approche systémique (Rastoin, 1998),
soit l'ensemble des activités qui concourent à la satisfaction
des besoins alimentaires d'une population : agrofournitures,
agriculture, industries agroalimentaires, appareils de
distribution, industries et services connexes. La "sphère
agroalimentaire" est donc constituée de l'industrie agro-
alimentaire élargie dans ce système alimentaire qui correspond
à une vision du type "du champ de l'agriculteur à
l'assiette du consommateur". Pour cela, il a été ajouté :
• en amont, les exploitations agricoles qui participent
significativement à la transformation (comme par
exemple les caves particulières, statistiquement recensées
dans des exploitations viticoles),
• en aval, certains grossistes, acteurs de la distribution
qui, eux aussi, peuvent participer à la transformation ou
au conditionnement des produits.
Les codes des activités retenus dans la nomenclature
d'activités française sont ceux de l'industrie agroalimentaire,
codes commençant par 15, auxquels s'adjoignent quelques
codes de l'agriculture commençant par 01, la production
de sel, 144, l'entreposage, 631, le commerce commençant
par 51 et l'administration de ces entreprises (sièges sociaux),
74. Dans le détail, les codes des activités principales
exercées par les établissements présents dans la région
sont les suivants :
Filière vins : 011 G, 159A, 159B, 159D, 159F, 159G, 159L,
513J (vins uniquement de fait) ;
Filière fruits et légumes : 014A (4ème gamme), 153A,
153C, 153E, 153F, 51 ЗА ;
Filière dérivés des céréales : 156A, 156B, 157A, 157C,
158A, 158В, 158C, 158D, 158F
Filière animaux : 151 A, 151C, 151E, 151F, 155A, 155C,
155F, 513C, 513D, 513E, 513G, 152Z, 513S
Filières diverses : 144Z, 154A, 154C, 158H, 158K, 158P,
158R, 158V, 159S, 159T, 511N, 512A, 513N, 5130, 513T,
513V, 513W, 631D, 741 J.
La définition du champ étudié Iors de cette enquête
constitue une difficulté en soi car elle s'appuie d'une part,
sur des critères présents dans la base de sondage qui
permettent un tirage au sort de l'échantillon enquêté, et
d'autre part sur des critères qui sont issus des résultats de
l'enquête elle-même, qui engendrent des hors champ a
posteriori :
• Pour constituer la base de sondage Flnsee a extrait du
fichier SIRENE1 à jour au 1er janvier 2003 une liste de 2
116 établissements dont le code APE de l'établissement
correspond à la liste des codes définis ci-dessus et dont la
taille est d'au moins trois salariés ; en général cela
correspond à au moins quatre emplois si l'on ajoute le
chef d'entreprise non salarié dans les établissements
sièges sociaux.
• L'établissement de la Générale des Grandes Sources
(source Perrier) implanté à Vergèze dans le Gard a été
exclu du champ car sa grande taille (1 500 salariés) lui
donnait un poids trop important dans les résultats et, à
cause du secret statistique, aurait interdit la publication
de nombreux résultats. De ce fait, les résultats régionaux
et départementaux sont sous évalués.
• Pour les grossistes (codes APE : 51 ЗА, C, D, E, G, J, N, Q,
S, W), la 'transformation' a été repérée, au cours de
l'enquête, par un taux d'achat d'emballages d'au moins
2 o∕o du chiffre d'affaires (éventuellement complétée par
un niveau de chiffre d'affaires par salarié inférieur à
61 000 €, excluant l'activité commerciale pure de
revente en l'état) ;
• Pour les artisans (boulangers-pâtissiers, code APE 158B,
C, D, et bouchers-charcutiers-traiteurs code 151F), il y
avait une volonté a priori de ne garder que ceux qui
avaient un chiffre d'affaires significatif et vendaient dans
plusieurs magasins. De fait, suite à des vérifications
téléphoniques, tous les boulangers-pâtissiers et bouchers-
charcutiers-traiteurs de la catégorie 3-5 salariés ont été
exclus du champ (d'ailleurs, il n'y en avait pas dans les
dossiers exploités en 1998) ce qui a éliminé 604
établissements sur les 2 116 de la base initiale.
La base de sondage (population) de l'enquête représentait
donc 1 512 établissements au 1er janvier 2003.
1 Cf.: http://www.sirene.tm.fr/accueil/page_accueil.asp pour plus d'information sur cette base.
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