DYNAMIQUE DES ÉTABLISSEMENTS AGROALIMENTAIRES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON
MÉTHODOLOGIE D'ENQUÊTE AUPRES DES ÉTABLISSEMENTS AGROALIMENTAIRES DE LA RÉGION LANGUEDOC-ROUSSILLON
La ventilation par strate en fonction du nombre de
salariés de cette base de travail est finalement la suivante :
3-5 salariés_________ |
6-9 salariés_________ |
10-19 salariés |
20 salariés et + |
total |
528_____________ |
474_____________ |
296_____________ |
214_____________ |
1 512 |
Figure 2 : Tableau de ventilation de la base de travail par strate
de nombre de salariés.
C- Enquêtes
i. Le questionnaire
Afin d'assurer la comparabilité des enquêtes de 2003 avec
celles de 1998, le questionnaire a été en grande partie
maintenu à l'identique en 2003, afin d'être aussi proche
que possible de celui de 1998. Certaines questions ont
toutefois été allégées ou supprimées. Par exemple, la
partie du questionnaire de 1998 concernant le rôle des
pouvoirs publics et l'environnement de l'entreprise a été
supprimée car le groupe de suivi méthodologique a
considéré que les évolutions à attendre des réponses
étaient minimes.
Les questions concernant les aspects financiers et le
personnel ont été regroupées sur une fiche annexée au
questionnaire principal et a été pré remplie à partir
d'informations tirées du fichier INSEE, complété par la
base de données Diane-SCRL2. L'établissement pouvait
vérifier cette fiche avant le passage de l'enquêteur, en
consultant les bilans comptable et social de l'entreprise.
Les membres du comité de suivi méthodologique ont
testé le questionnaire auprès d'une quinzaine d'établissements
et, l'ont, en conséquence, amélioré.
L'ensemble du processus d'enquête a été soumis au
comité du label le 8 décembre 2002 et a reçu le label3
"d'intérêt général" du Conseil National de l'information
Statistique (CNIS).
2. Trois mois d'enquête
13 enquêteurs appartenant aux cinq réseaux d'enquêteurs
des services départementaux de statistiques agricoles ont
enquêté les établissements de fin mars à fin juin 2003. Le
service régional de la statistique agricole a réalisé la saisie
et les contrôles.
D- Une publication sur les établissements
Le fichier de résultat et une série de tableaux des premiers
tris à plat ont été disponibles fin 2003. Une publication
d'Agreste Languedoc-Roussillon de douze pages a été
réalisée en janvier 2004 (Couderc, Pintard, Remaud &
Vissac-Charles, 2004), et présentée au cours d'une
conférence de presse réunissant les partenaires de l'étude
le 6 février4.
Il La méthode de sondage
A-Un sondage stratifié
i. Méthodologie
Tout comme en 1998, l'enquête a été réalisée par
sondage pour diminuer les coûts de collecte. L'objectif de
l'enquête de 1998 de 500 établissements enquêtés a été
maintenu, de même que la stratification selon la tranche
d'effectif des établissements afin d'avoir une meilleure
représentativité de l'échantillon. Pour pouvoir assurer
une meilleure mesure des évolutions, cette deuxième
enquête a permis de ré-enquêter tous les établissements
déjà enquêtés en 1998 et encore en activité. Une
deuxième stratification a donc été faite :
• tous les établissements interrogés en 1998 et encore
existants en 2003 sont réinterrogés, premier sous-échantillon,
les "enquêtés en 1998",
• un complément d'échantillon d'établissements actifs en
1998 a été tiré, pour que ces deux sous-échantillons
représentent bien les établissements actifs en 1998 et
encore actifs en 2003, les "anciens",
• un troisième sous-échantillon concerne les établissements
créés depuis 1998, les "nouveaux".
Sur les 500 établissements enquêtés en 1998, un certain
nombre ont été constatés comme devenus hors champ en
2003 par les enquêteurs et d'autres ont opposé un refus
de répondre. A l'époque, une partie de ces refus avait fait
l'objet de remplacement par les établissements les plus
proches. Ainsi, 33 établissements de plus avaient été
contactés. Au final, hors champ et refus pris en compte,
il n'était resté que 329 questionnaires exploitables.
En 2003, la méthodologie d'échantillonnage et de tirage
au sort a bénéficié des conseils de M. Philippe Brion,
expert Insee du comité du label. La présentation ci-
dessous et la réalisation restent toutefois sous l'entière
responsabilité du groupe de suivi méthodologique de
cette enquête. Ainsi, il est apparu judicieux de profiter de
l'expérience de 1998 pour augmenter l'échantillon a
priori du taux de hors champ et du taux de refus. Le
nombre d'établissements tirés au sort est alors passé de
500 à 573, soit un taux de sondage d'un établissement
sur 2,6.
La base de sondage issue du fichier Sirène de l'Insee,
notée N2003 (1 512 établissements), est égale à N1998
2 Cf.: http://www.bvdep.com/DIANE.html pour plus d'information sur cette base.
3 Le Comité du label a pour mission de s'assurer, autant que possible, de la qualité (principalement la qualité statistique) de l'enquête : l'avis
d'opportunité, formulé au préalable par les formations compétentes du CNIS1 assurant la pertinence de cette dernière par rapport au domaine
d'investigation. Le comité du label est la seule instance où la technique de l'enquête proprement dite, une fois celle-ci mise au point, fait l'objet d'un
regard extérieur.
4 La version numérique est disponible sur simple demande: [email protected].
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