halshs-00456498, version 1 - 15 Feb 2010
Graphique n°1 : Solde de la balance commerciale chinoise avec
ses principaux partenaires commerciaux, en milliards de dollars,
1995-2007.
□ japon □taiwan □ corée Dllasean Susa □ue
Source: calculs d’après FMI, Direction Trade of Statistics Yearbook,
divers numéros.
A ce déséquilibre commercial structurel entre la Chine et
les grandes nations occidentales, viennent s’ajouter les
excédents chroniques de chaque pays asiatique vis-à-vis des
Etats-Unis (Adams et Park, 2009). L’intensification des
échanges intra-asiatiques n’est donc pas synonyme
d’autonomisation de la zone, voire de recentrage de la région
sur elle-même. L’Asie s’intègre bien dans le domaine de la
production et des échanges. Mais elle le fait davantage par le
biais de l’offre que par celui de la demande, comme l’atteste
la distinction entre les exportations et les importations : alors
que la part des importations intra ASEAN + 3 est passée de
32.5% en 1985 à 42.7 en 2007, celle des exportations n’est
passée que de 26.5 à 33.5% (si on considère l’ASEAN + 5,
en 2007, la part des importations intra-zone est de 52.8%,
celles des exportations de 50.2%). Le bouclage du circuit
asiatique se fait donc sur le reste du monde.
12