Economie de l’entrepreneur faits et théories (The economics of entrepreneur facts and theories)



réussite de l’entreprise américaine « Apple » au début des années 1980 fut à l’origine de ce
que l’on peut appeler le « mythe du garage »...
La réussite vient de quelques personnes
obstinées qui au fond de leur garage ou de leur atelier bricolent, inventent des machines ou
des produits auxquels personnes n’a songé avant eux. Si de telles situations peuvent être
effectivement constatées, il est aussi dangereux de les idéaliser, car derrière une réussite qui
peut sembler extraordinaire il y a toujours des heures de travail et surtout un réseau, un réseau
de relations, un réseau qui donne accès à la fois aux moyens de financement indispensables
pour créer une entreprise, mais aussi aux marchés, tout aussi indispensables.

e)La restructuration des grandes entreprises : Au début des années 2000, une entreprise sur
20 fait partie d’un groupe, français ou étranger. Plus de la moitié des salariés des entreprises
(soit 6,3 millions) y travaillent. Les entreprises des groupes produisent 60% de la valeur
ajoutée, détiennent la majeure partie des immobilisations et 80% des actifs nets.

Depuis 20 ans, le poids des groupes n’a cessé de progresser. Leur nombre s’est accru, ainsi
que le nombre d’entreprises françaises et d’emplois qu’ils contrôlent, en particulier avec
l’essor depuis dix ans, des microgroupes, groupes de la taille d’une PME employant moins de
500 salariés. En 1999, les microgroupes représentaient près de 85% des groupes, contrôlaient
900 000 emplois et réalisaient 14% des la valeur ajoutée des entreprises des groupes.
Toutefois, les groupes de plus de 10 000 salariés restent les premiers employeurs et
producteurs de valeur ajoutée produite par les entreprises des groupes et la moitié des emplois
contrôlés dépendent d’une telle structure.

Voir schéma sur les politiques d’externalisation d’un groupe industriel (source : INSEE)

Autour de la société-mère gravite un premier cercle d’entreprises dépendantes, ce sont les
filiales majoritaires (ce sont des entreprises contrôlées directement ou indirectement détenues
à plus de 50% de leur capital par une société mère). Puis, viennent les filiales minoritaires
(moins de 50 % du capital détenu par la société mère. Lorsqu’une entreprise possède une
fraction du capital d’une autre entreprise comprise entre 10 et 50%, il s’agit d’une
participation. Après les filiales minoritaires, se dessine un dernier cercle où s’inscrivent les
relations commerciales, de coopération et de sous-traitance. Au delà de ce dernier cercle se
dessinent les relations de type informel (travail clandestin par exemple). Mais, le poids des



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