Dynamiques des Entreprises Agroalimentaires (EAA) du Languedoc-Roussillon : évolutions 1998-2003. Programme de recherche PSDR 2001-2006 financé par l'Inra et la Région Languedoc-Roussillon



DYNAMIQUE DES ETABLISSEMENTS AGROALIMENTAIRES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON

MÉTHODOLOGIE D'ENQUÊTE AUPRES DES ÉTABLISSEMENTS AGROALIMENTAIRES DE LA RÉGION LANGUEDOC-ROUSSILLON

B- Un résultat final moins satisfaisant
qu'espéré

Malheureusement, la méthode de redressement a priori
n'a pas répondu complètement aux attentes car, en 2003,
les taux de hors champ et de refus de répondre se sont
accrus. Avec cette méthode, le nombre de questionnaires
exploitables a augmenté de 329 à seulement 373. Cela
n'en est pas moins une amélioration importante dans la
représentativité de l'échantillon, car dans le même temps
le nombre d'établissements, recalculé par extrapolation, a
connu une évolution contraire, passant de 1 384 à 1 174.

20 salariés et
________
plus________

10-19 salariés

6-9
salariés

3-5
salariés

Total

Base Sirène

214

296

474

528

1512

Echantillon

214

121

148

90

573

refus

33

26

19

8

86

hors champ ou cessés

24

20

39

31

114

questionnaires

exploitables_______________

1^57

75

90

51

373

Figure 9 : Tableau des résultats de l'enquête en nombre
d'établissements.

Ill L’extrapolation des résultats de
l'enquête

A- Calculer a posteriori les coefficients
d'extrapolation

Les résultats d'enquête obtenus sur l'échantillon des
établissements exploitables doivent être extrapolés pour
donner des résultats représentatifs de l'ensemble de la
population. L'application de coefficients d'extrapolation
permet de réaliser cette opération. Les modes de calcul
sont décrits ci-dessous.

On fait l'hypothèse que le taux de hors champ est le
même dans l'échantillon que dans la population totale
des établissements, donc on ne tient pas compte des hors
champ dans le calcul des coefficients d'extrapolation. On
considère également qu'il n'y a pas de hors champ dans
les refus de réponse.

Il reste donc à examiner a posteriori les caractéristiques
des établissements non répondants sur les variables que
l'on connaît d'eux (taille, APE, date de création,
localisation, entreprise mono établissement ou non, ...).
S'il n'y a pas de caractéristique commune aux non
répondants, on considère que 'tout va bien' (pas de biais),
et on recalcule Iescoefficientsde redressement en fonction
du taux réel de réponse. S'il y a une caractéristique
commune, on recalcule la probabilité ph de cette caractéristique
dans chaque classe et on corrige le taux de redressement
par l'inverse de cette probabilité (poids initial x 1 /ph).

De fait, les non répondants se sont révélés avoir des
caractéristiques départementales (effet enquêteurs
départementaux). Les coefficients d'extrapolation ont
donc dû être calculés d'une part au niveau régional pour
les tableaux régionaux et d'autre part au niveau
départemental pour les tableaux départementaux.

Les coefficients d'extrapolation, calculés par strate, sont
l'inverse du taux de sondage corrigés du taux de refus
selon la formule :

(base/échantillon) x [(exploités + refus)/exploités]

i. Calcul des coefficients d'extrapolation régionaux

Ces coefficients sont utilisés pour tous les tableaux
régionaux. L'inverse du taux de sondage (base/échantillon)
est calculé sur l'ensemble de la région (hors Lozère qui est
exhaustive pour toutes les tranches d'effectif) pour
chaque tranche d'effectif. Le taux de refus apparaît
comme une variable départementale car les réseaux
d'enquêteurs ne se sont pas comportés de la même
manière dans tous les départements, donc les taux de
refus sont départementalisés dans l'application de la formule.

2. Calcul des coefficients d'extrapolation
départementaux

Ces coefficients sont utilisés pour tous les tableaux
départementaux. L'inverse du taux de sondage (base/
échantillon) est calculé par département pour chaque
tranche d'effectif. Le redressement des refus est calculé
comme ci-dessus.

B. Contrôler la représentativité
de l'échantillon constant

Vérifier que la somme des poids 1998 des n1998i
(échantillon constant de 230 établissements) est bien
égale à N1998 - D (soit 2311-1106=1205) :

• avec une valeur proche, l'échantillon constant reste
représentatif des établissements anciens ;

• avec une valeur éloignée, les poids de ces établissements
doivent être rectifiés (recalage sur les marges de chaque
strate) pour que la somme soit proche de 1 205 : chaque
établissement sera donc pondéré non seulement en
fonction de sa classe de taille mais en plus par ce
nouveau poids.

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