Dynamiques des Entreprises Agroalimentaires (EAA) du Languedoc-Roussillon : évolutions 1998-2003. Programme de recherche PSDR 2001-2006 financé par l'Inra et la Région Languedoc-Roussillon



DYNAMIQUES DES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON

DYNAMISME ET FINANCEMENT DE LA CROISSANCE : LE CAS DES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON

Mesures institutionnelles locales :

• Attirer et encourager les associations locales
d'épargnants (Love Money, Business Angels, ...J, ainsi
que les Sociétés de Capital Développement.

• Créer des Sociétés de Développement Régional et
participer à la création de Fonds Commun de
Placement à Risque ou Innovation.

• Offrir aux investisseurs une amélioration du taux de
rendement (participations faiblement ou non
rémunérées), des garanties (abondement ou réduction
de prime Sofaris) et de la liquidité.

• Participer à l'obtention d'un reporting et d'une
diffusion satisfaisante de l'information.

Nombre de ces mesures existent en L-R1 mais semblent,
comme nous venons de le souligner, peu connues et peu
utilisées...

Conclusion

En 1997, les entreprises jugées les plus ‘dynamiques’
étaient les entreprises les plus de IOO salariés, qui
détenaient une marque propre et développaient leurs
exportations. En 2002, la crise semble avoir contraint
certaines de ces EAA à accepter de produire et
commercialiser des marques de distributeurs (MDD) ou
en sous-traitance afin de préserver un C.A. nécessaire à
leur survie, au détriment de la valeur ajoutée et de leur
résultat.

Dans ce contexte, seules les plus innovantes de ces
‘grosses’ PME, à condition de protéger et promouvoir en
propre leurs nouveaux produits ou sendees, tireraient
leur épingle du jeu aujourd’hui, sous réserve de trouver
les aides, accompagnements et financements nécessaires.
En effet, l’analyse des modes de financement de
l’innovation des EAA du Languedoc-Roussillon indique
une faiblesse des capitaux propres, théoriquement
première source de financement de ce type d’activité. Le
recours à l’endettement ne peut donc être que limité
pour ce type d’activité.

Une autre voie serait de pouvoir faire bénéficier les petites
et très petites entreprises d’économies d’apprentissage et
d’expérience en les amenant à intégrer des structures
formelles ou informelles du genre “milieu innovateur” ou
“club”, afin de partager et diffuser de l’information propre
aux activités d’un secteur ou filière.

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