Dynamiques des Entreprises Agroalimentaires (EAA) du Languedoc-Roussillon : évolutions 1998-2003. Programme de recherche PSDR 2001-2006 financé par l'Inra et la Région Languedoc-Roussillon



DYNAMIQUES DES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON

LES NTIC, FACTEURS DE DÉVELOPPEMENT DES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES ? LE CAS DU LANGUEDOC-ROUSSILLON

26 0Zo selon la technologie). Un seul écart est positif de 3
0Zo et concerne l'extranet en faveur des EAA du L-R.

De ces indicateurs, on peut en déduire deux tendances :

1/ les "IAA en France de 20 salariés et plus" ont des usages
structurellement proches voire identiques aux "entreprises
industrielles de 20 salariés et plus hors IAA". En d'autres
termes, passé un certain seuil, en l'occurrence celui des
entreprises de 20 salariés, le secteur d'activités en tant
que tel ne constitue pas un critère de différenciation.
Entre "entreprises industrielles hors IAA" et "IAA de 20
salariés et plus", il n'apparaît pas de différences majeures
dans les usages des NTIC.

Les "entreprises agroalimentaires de 20 salariés et plus"
du L-R n'échappent pas à cette tendance qui introduit en
revanche une distinction avec les autres entreprises
agroalimentaires de la région de moins de 20 salariés. En
effet, la catégorie des petites entreprises (moins de 20
salariés) fait apparaître une adoption particulière des
NTIC dont les statistiques quantitatives fournissent les
premiers indicateurs. Tout en conservant une structure
d'usage comparable à celles des IAA nationales et
Industries hors IAA1 les EAA du L-R font montre d'usages
moins développés.

2/ les entreprises agroalimentaires du L-R sont en
majorité moins utilisatrices de NTIC en raison de leur
taille (85 0Zo ont moins de 20 salariés). Cependant il faut
rappeler que les usages des entreprises de 20 salariés et
plus de L-R (15 0Zo des entreprises agroalimentaires de la
région L-R) sont comparables aux IAA France.

B- Ces usages opèrent des différences
entre les filières

D'un strict point de vue statistique et en cumulant les
usages déclarés, on est conduit à faire le constat d'une
hiérarchie à trois niveaux d'usage. Les filières "Fruits et
légumes" et "autres filières" sont en tête des usages toutes
technologies confondues. Elles totalisent respectivement de
23 0Zo à près de 25 0Zo des usages, suivies par la "filière
des productions d'origine animales" et celle du "vin"
(respectivement 20 0Zo et 19 o∕o). La "filière des dérivés de
céréales" se situant à hauteur 13 0Zo.

Cette approche globale et indicative cache cependant des
variations selon les filières. La hiérarchie des usages à
l'intérieur de chacune d'entre elles fait apparaître des
particularités qui interdisent de caractériser un modèle
de structure identique pour toutes les filières.

Source : A.Salançon.

Figure 3 : Graphique d'usage des NTIC (toutes confondues) et
filières agroalimentaires L-R.

Cet inventaire des usages déclarés des NTIC et des traits
principaux qui les caractérisent fournit un aperçu d'une
situation des entreprises agroalimentaires régionales d'où
se dégagent les principaux constats suivants :

1/ 85 o∕odes Eaa du L-R déclarent utiliser au moins une NTIC

2/ Emergence d'une partition entre les EAA NTIC L-R de
20 salariés et plus et les autres EM NTIC L-R. en ce qui
concerne les usages. Le premier groupe d'entreprises
déclare en effet des usages comparables à ceux des IM
nationales de même taille ou de taille comparable.

3/ Les NTIC utilisées sont structurées en trois classes des
technologies les plus simples ou les plus rodées aux
technologies plus sophistiquées (minitel, courrier
électronique, accès Internet aux intranet et extranet en
passant par les réseaux informatiques locaux, EDI).

4/ Les usages différent selon les filières de production.
Toutes technologies confondues, les filières Fruits et
légumes et autres filières arrivent en premier, suivies par les
filières de production d'origine animale et par celle du vin.

Ces éléments d'inventaire témoignent de la présence
assez significative de NTIC dans les EM L-R sans que pour
autant leur place soit généralisée au sein de toutes les
EM tous types et tous secteurs confondus.

Ill NTIC et développement des
entreprises agroalimentaires : entre
rupture et continuité

L'analyse de cas concrets qui ont fait l'objet de l'enquête
qualitative réalisée auprès de 13 entreprises permet de
caractériser les processus par lesquels se sont construites

107




More intriguing information

1. Telecommuting and environmental policy - lessons from the Ecommute program
2. Fiscal Reform and Monetary Union in West Africa
3. The name is absent
4. TOMOGRAPHIC IMAGE RECONSTRUCTION OF FAN-BEAM PROJECTIONS WITH EQUIDISTANT DETECTORS USING PARTIALLY CONNECTED NEURAL NETWORKS
5. A Bayesian approach to analyze regional elasticities
6. SLA RESEARCH ON SELF-DIRECTION: THEORETICAL AND PRACTICAL ISSUES
7. Optimal Taxation of Capital Income in Models with Endogenous Fertility
8. LIMITS OF PUBLIC POLICY EDUCATION
9. Temporary Work in Turbulent Times: The Swedish Experience
10. The name is absent
11. HEDONIC PRICES IN THE MALTING BARLEY MARKET
12. Healthy state, worried workers: North Carolina in the world economy
13. Cultural Neuroeconomics of Intertemporal Choice
14. Innovation Trajectories in Honduras’ Coffee Value Chain. Public and Private Influence on the Use of New Knowledge and Technology among Coffee Growers
15. The Integration Order of Vector Autoregressive Processes
16. Chebyshev polynomial approximation to approximate partial differential equations
17. Housing Market in Malaga: An Application of the Hedonic Methodology
18. The name is absent
19. Forecasting Financial Crises and Contagion in Asia using Dynamic Factor Analysis
20. Consciousness, cognition, and the hierarchy of context: extending the global neuronal workspace model