Dynamiques des Entreprises Agroalimentaires (EAA) du Languedoc-Roussillon : évolutions 1998-2003. Programme de recherche PSDR 2001-2006 financé par l'Inra et la Région Languedoc-Roussillon

DYNAMIQUES DES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON

STRATÉGIES DE MARQUES DES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON

Figure 24 : Tableau des circuits de distribution utilisé en fonction du type de marque.

Le fait d'utiliser une recette est peu discriminant quant à
l'accès aux différents circuits.

Par contre, la norme ISO 9000 représente un facteur
discriminant : les entreprises agréées ISO 9000 réalisent
une part de leur CA nettement plus forte en GMS (hors
Hard Discount) et nettement plus faible en sous-traitance.

Figure 25 : Tableau des circuits de distribution utilisé en
fonction de l'obtention de la norme ISO 9000.

En ce qui concerne la norme ISO 14000, le simple statut
de "en cours de mise à la norme" influence positivement
l'accès dans les circuits GMS (hors HD). Inversement, les
entreprises qui n'ont pas mis en œuvre cette certification
sont confinées essentiellement dans la sous-traitance et
la vente directe aux particuliers.

Figure 26 : Tableau des circuits de distribution utilisé en
fonction de la mise en œuvre de la norme IS014000.

Vl L’accès aux différents marchés :
régional, national, européen et
international

L'accès aux différents marchés correspond, par cercles
concentriques, aux zones suivantes : Languedoc
Roussillon, Reste de la France hors LR₁ Union Européenne
(UE) et exportation hors Union Européenne. Cet accès a
été approché à partir de la part du CA HT réalisé sur ces
différentes zones géographiques.

Globalement, le Languedoc Roussillon représente, et de
loin, le principal marché des EAA : 61 ⁰Zo de leur CA est
réalisé sur le produit principal. Le deuxième marché est le
reste de la France (32 ^o∕o). Les exportations restent,
globalement, tout à fait minoritaires et sont
principalement de nature intra-UE (6 ⁰Zo du CA), le reste
du monde ne représentant qu'un débouché marginal
avec 1 % du CA des EAA du LR.

60 ^o∕o des EAA n'ont aucune activité d'exportation (ni en
Europe ni dans le reste du monde), contre 50 ^o∕o en 1997.
Cette évolution est, elle aussi, inguiétante mais
cohérente avec l'évolution caractérisée plus haut, gui
fait des EAA du LR de plus en plus des sous-traitantes
pour le compte d'EAA plus grosses gui, elles, ont les
moyens de développer une activité commerciale
d'exportation.

Si l'on se réfère maintenant aux seules 40 ⁰Zo des
entreprises qui déclarent développer une activité
d'exportation, le taux moyen d'exportation (part de
l'exportation dans le CA de l'entreprise) est égal à 18 ^o∕o,
contre 20 ⁰Zo en 1997.

En conclusion, nous avons là un bilan peu optimiste :
moins d'entreprises exportent et pour celles qui
exportent, la part de l'export va en se réduisant. Ceci doit
être relativisé par le fait que le CA des EAA a fortement
augmenté sur la période, et nous devons peut être nous
contenter d'observer que l'export n'a pas suivi l'évolution
du chiffre d'affaires. Cependant, la majeure partie de ce
CA n'est en fait réalisée qu'au sein de l'UE, activité qui
caractérise, de moins en moins, une véritable activité
d'exportation.

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