DYNAMIQUES DES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON
L'INNOVATION DANS LA FILIERE VITIVINICOLE DU LANGUEDOC-ROUSSILLON
Innovation de |
Innovation de |
Innovation |
Innovation |
______Total_______ | ||||||
N |
o/o |
N |
o/o |
N |
o/o |
N |
o/o | |||
demand pull |
24 |
57 |
24 |
56 |
48 |
65 |
10 |
40 |
78 |
58 |
autonomie |
10 |
24 |
14 |
33 |
20 |
27 |
11 |
44 |
40 |
30 |
technology |
4 |
10 |
1 |
4 |
4 |
3 | ||||
concurrence |
3 |
7 |
4 |
9 |
4 |
5 |
2 |
8 |
9 |
7 |
environnement |
1 |
2 |
1 |
2 |
2 |
3 |
1 |
4 |
3 |
2 |
Total____________ |
42 |
100 |
43 |
100 |
74 |
100 |
25 |
100 |
134 |
100 |
Répondants |
23 |
24 |
40 |
14 |
75 |
Chaque répondant donnait 2 réponses. Dans le tableau, nous comptons le nombre de réponses.
Figure 5 : Tableau des acteurs "déclencheurs" de l'innovation.
intuitive, elle motive également significativement
l'innovation de procédé et l'innovation d'organisation.
Ces technologies apparaissent comme des moyens de
répondre à la demande et sont le fruit d'une décision au
départ réfléchie au sein de l'entreprise. La dynamique
schumpéterienne de sélection-élimination des non-
adopteurs de technologie ne joue pas ici ou du moins pas
de façon claire et consciente. La variable technologique
n'apparaît pas, dans la plupart des cas, comme une
variable déterminante dans le processus de compétition.
Cest principalement la diversité des produits et des prix
qui permet d'expliquer ce phénomène (Cf Montaigne
1992-1).
Au niveau des métiers, l'attraction de la demande est
nettement plus marquée dans les entreprises de négoce
et les coopératives que dans les caves particulières. Chez
ces dernières, la dynamique interne de l'entreprise
apparaît plus déterminante.
B- Les partenaires de l’innovation
Dans cette question, l'objectif est moins de cerner l'effet
déclencheur dans une relation de cause à effet, que
d'observer les "relations" qui ont permis la mise en œuvre
de l'innovation. Nous avons ici une approche plus
"égalitaire" que hiérarchique. Par contre, parmi l'ensemble
des propositions, seulement deux ont été retenues : les
partenariats amont (fournisseur, équipementier) et aval
(clients, consommateurs). L'effet sectoriel, souvent
qualifié de cluster" ou de "réseau localisé d'entreprises"
[Belussi et al., 2003) ne semble pas fonctionner. De même
le rôle des structures publiques est peu pris en compte
(14 % des cas) : centres professionnels, universités,
établissements d'enseignement supérieur, organismes
publics de recherche. Or nous savons bien le rôle joué par
ces institutions. Par contre c'est pour ces structures que
l'effet régional joue principalement.
En détaillant les résultats par type d'innovation là encore
nous pouvons être surpris par la très faible
différenciation : le partenariat est pratiquement toujours
aussi important avec les fournisseurs qu'avec les clients
avec tout de même une petite sur-représentation des
clients dans l'innovation de produits.
Au niveau géographique, la localisation des partenaires
est assez équilibrée, tant en région qu'au niveau national.
Cette situation tient probablement à des facteurs
historiques devolution de l'organisation industrielle
amont (concentration internationale des ensembliers,
disparition des petites entreprises régionales), mais en
reconnaissant tout de même l'existence d'un tissu régional,
parfois sous forme de filiales ou de concessions. De même,
la clientèle est bien diversifiée géographiquement. Un effet
de cluster significatif n'apparaît pas.
Partenaires de l'innovation_______ |
Fournisseurs |
Clients_______ |
innovation procédé innovation produit |
14 10 26 ______________5__________ |
13 17 27 9_________ |
Figure 6 : Tableau des partenaires de l'innovation : fournisseurs
ou clients ?
Partenaires |
Partenaires | |
innovation procédé innovation produit |
17 18 29 _____________11__________ |
15 14 24 _________8_________ |
Figure 7 : Tableau des partenaires de l'innovation : nationaux
ou régionaux.
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