Dynamiques des Entreprises Agroalimentaires (EAA) du Languedoc-Roussillon : évolutions 1998-2003. Programme de recherche PSDR 2001-2006 financé par l'Inra et la Région Languedoc-Roussillon



DYNAMIQUES DES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON

ANALYSE DES COMPOSANTES DU MANAGEMENT STRATÉGIQUE DES PME AGROALIMENTAIRES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON

2002

CA du produit
1(k€)

% produit 1
dans CAtotaI

CA du produit
2(k€)

% produit 2
dans CA total

CAtotaI produit
1 + 2 (k €)

% produit 1 + 2
dans CAtotaI

CA total
(k€)

6-9 sal.

416 694

82.5

35 045

6.9

451 739

89.4

505 212

10-19 sal.

1 178 412

82.2

121 674

8.5

1 300 085

90.7

1 432 755

20-49 sal.

897 159

85.5

87 642

8.3

984 801

93.8

1 049 704

50 sal. et +

1 119 280

66.3

264 073

15.6

1 383 353

81.9

1 688 246

Total

3 611 545

77.2

508 434

10.9

4 119 979

88.1

4 675 917

Figure 7 : Tableau du chiffre d'affaires des deux principaux produits selon la taille de l'entreprise en 2002.

2002

CA du produit
1(k€)

% produit 1
dans CAtotaI

CA du produit
2(k€)

% produit 2
dans CA total

CAtotaI produit
1 + 2 (k €)

% produit 1 + 2
dans CAtotaI

CA total
(k€)

6-9 sal.

377 038

61.0

158 971

25.7

536 018

86.7

617 982

10-19 sal.

860 260

81.6

96 345

9.1

956 618

90.7

1 054 745

20-49 sal.

902 140

73.2

160 764

13.0

1 062 915

86.3

1 232 241

50 sal. et +

1 270 642

72.0

264 368

16.7

1 565 020

88.7

1 764 530

Total

3 410 079

73.0

710 448

15.2

4120 538

88.2

4 669 498

Figure 8 : Tableau du chiffre d'affaires des deux principaux produits selon la taille de l'entreprise en 1997.

du CA total généré par les entreprises analysées, soit 3,6
milliards d'euros (figure 7). Quand on ajoute le second
produit (déclaré comme tel par le dirigeant) de
l'entreprise, on atteint 88 0Zo du CA total.

En comparaison avec 1997 (figure 8), la part du principal
produit augmente sensiblement (4,2 points) alors que la
part du second produit baisse (- 4,3 points). Globalement
sur les deux principaux produits de l'entreprise, on
observerait donc, sur la période, une continuité de la
spécialisation des entreprises régionales, avec un léger
recentrage sur le produit principal.

Sous l'angle de la taille des entreprises, ce sont les plus
petites entreprises qui ont recentré le plus leur activité,
alors que les entreprises les plus grandes ont, au contraire,
réduit le poids relatif de leur principal produit dans leur
CA1 en diversifiant leur activité.

Peu d'entreprises fabriquent un produit agroalimentaire
sans rapport avec leur filière principale. L'activité des EAA1
pour la quasi-totalité d'entre elles, se restreint à leur
filière. Autrement dit, l'activité de ces entreprises est
plutôt spécialisée ou concentrée si l'on considère -
notamment - que produire et commercialiser un vin de
pays ne constitue pas une opération de diversification
pour une entreprise ayant pour produit principal une
AOC. Cependant, si l'entreprise en question dispose de
circuits de distribution spécifiques pour ses vins de pays,
on peut alors supposer que celle-ci diversifie son activité
(cf. Penrose, ib.).

Le portefeuille-produits de l'entreprise nous conduit ainsi
à caractériser le processus de fabrication (normalisation)
ainsi que les modes de valorisation (politique de marque).

2- Marque propre ou marque du client ?

Un élément de la différenciation du couple produit /
entreprise concerne l'utilisation de la marque du client
(marque du distributeur, MDD, ou marque d'un autre
producteur) pour la commercialisation du produit. Le
principe général consiste, pour l'entreprise concernée, à
fabriquer à façon (sous-traitance ou impartition), c'est à
dire selon les spécifications d'un cahier des charges fourni
par l'entreprise détentrice de la marque. Au delà d'un
certain montant du CA réalisé sous cette forme, on peut
ainsi parler de quasi-intégration et de relation de
dépendance.

En 2002, sur l'ensemble de la population analysée, 25 0Zo
des EAA utilisaient la marque d'un client pour
commercialiser un de ses produits, contre 14 0Zo en 1997.
Les entreprises de 6 à 19 salariés ont relativement moins
recours à une marque de client (18 0Zo des EAA de ces
classes) que les entreprises de plus de 20 salariés (environ
42 0Zo des entreprises). En 1997, ces proportions étaient
moins importantes. La filière influence aussi l'utilisation

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