Dynamiques des Entreprises Agroalimentaires (EAA) du Languedoc-Roussillon : évolutions 1998-2003. Programme de recherche PSDR 2001-2006 financé par l'Inra et la Région Languedoc-Roussillon



DYNAMIQUES DES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON

STRATÉGIES DE MARQUES DES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON

Classe de salariés
des 527 EAA

__________________Marque

)ropre_____________________

Par
gamme

Pour plusieurs
gammes

Pour tous
produits

Total

Moins de 10

30%

22%

48%

100%

De 10 à 49

19%

15%

66%

100%

De 50 à 99

18%

33%

49%

100%

Plus de 100________

27%

33%_______

40%______

100%

Total________________

25%

20%_______

55%______

100%

Figure 14 : Tableau de l'architecture de la marque en fonction
de la taille de l’entreprise.

Ill Utilisation et nature des signes
de qualité pour la commercialisation
des produits

Les signes de qualité sont largement utilisés par
l'ensemble des entreprises agroalimentaires : 59 o∕o d'entre
elles déclarent en détenir au moins un (Tableau 15). Ce
taux était néanmoins à 64 o∕o en 1997, il a donc sinon
baissé, au moins stagné, ce qui peut encore être considéré
comme inquiétant.

Signe de qualité

Pourcentage d'EAA
dont le signe est
________
principal________

Pourcentage d'EAA
dont le signe est
principal ou second

ÂÔC

25,1%

26,6θ∕o

Autre dénomination

21,4θ∕o

3O,4θ∕o

géographique

Certificat de conformité

3,5%

4,7θ∕o

AB

2,40/0

3,5θ∕o

Label Rouge

1,7%

1,8θ∕o

Autres____________________

___________5,2θ∕o___________

___________8,40/0___________

Total_________________________

_________59,3θ∕o_________

Figure 15 : Tableau des pourcentages des EAA utilisant des
signes de qualité.

Comme en 1997, les signes de qualité les plus utilisés
font référence à l'origine géographique : AOC en tête (25
o∕o des entreprises), suivi de autre dénomination
géographique (21 o∕o). Ce sont donc près de 47 o∕o des
EAA du LR qui s'appuient sur l'image de leur zone
géographique pour définir leur signe principal de qualité.

A l'opposé, seules 3,5 o∕o d'entre elles font encore référence
à la certification, contre 14 o∕o en 1997. Nous constatons
là la faiblesse des stratégies de qualité par la certification
: lorsque toutes les entreprises sont certifiées, ce critère
ne joue plus de rôle différenciateur et l'entreprise doit
alors s'en construire d'autres.

Notons encore que les labels AB et Label rouge occupent
toujours des positions très minoritaires, ce qui peut
s'expliquer par la nature des filières présentes dans la
région LR1 comme par exemple la faible représentation
d'entreprises de la filière viande dans laquelle le Label
Rouge est bien développé.

A- Signe de qualité et filière

La nature et le nombre des signes de qualité utilisés varie
cependant en fonction de la filière.

Filière

_______________Utilisation de signes de qualité_______________

Aucun

1 signe

2 signes

Cumulé

Vins

3,70/0

660/0

3O,3o∕o

96,3θ∕o

Fruits et légumes

62,90/0

34,10/0

2,90/0

З70/0

Céréales

77,8o∕o

21,3o∕o

0,90/0

23,2θ∕o

Produits animaux

57,6o∕o

34,4o∕o

80/0

42,4θ∕o

Divers_______________

76,9θ∕o

8,8o∕o

14,2θ∕o

230/0

Total________________

40,70/q

43,2o∕o

16,10/0

100%

Figure 16 : Tableau des utilisations de signe de qualité en
fonction de la filière.

C'est, de loin, la filière Vins qui utilise le plus de signes de
qualité pour commercialiser ses produits : 96 o∕o des
entreprises de cette filière utilisent un ou deux signes de
qualité. Ce taux chute ensuite à 42 o∕o pour la filière
Produits animaux et à 37 o∕o pour les Fruits et Légumes.
Il est au plus bas (23 o∕o) dans la filière Céréales et Divers.

La filière Céréales parait donc aujourd'hui fragilisée du
point de vue commercial puisqu'elle a à la fois les plus bas
taux de possession d'une marque (65 o∕o sans
marque
propre}
et les plus bas taux de possession d'un signe de
qualité quel qu'il soit (78 o∕o sans
aucun signe}. On peut
donc penser qu'il s'agit d'un secteur hautement exposé
pour l'avenir, soit à une pression sur les prix par les
acheteurs, soit à un rachat des structures par des
entreprises de grande taille. A titre comparatif, la filière
Fruits et légumes qui est, elle aussi, fragilisée compense
son faible taux de détention d'un signe de qualité
particulier (63 o∕o sans
aucun signe} par un plus fort taux
de possession de
marques propres (22 o∕o), même si celles-
ci se limitent souvent au client acheteur et ne sont pas
utilisées auprès du consommateur final.

B- Signe de qualité et type de marque

Nous aurions pu nous attendre à ce que les EAA
compensent l'absence de marque propre par l'utilisation
d'un signe de qualité, en particulier de nature géographique.
Or nous observons que, paradoxalement, ce sont les
entreprises qui disposent déjà d'une marque propre (ce
qui représente un signe de qualité privé en tant que tel),
qui sont les plus nombreuses à utiliser ces signes de
qualité : 69 o∕o contre 59 o∕o sur l'ensemble des entreprises,
chiffre qui a cependant baissé par rapport à 1997 où il
était égal à 78 o∕o.

Quel que soit le type de marquage utilisé, les entreprises font
massivement référence à la dénomination géographique

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