DYNAMIQUES DES ENTREPRISES AGROALIMENTAIRES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON
STRATÉGIE D'INNOVATIONS DANS LES PME AGROALIMENTAIRES DU LANGUEDOC-ROUSSILLON
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Figure 5 : Schéma des paliers de performance des PME agroalimentaires.
boissons alcoolisées ; les moins innovants sont les
secteurs des fruits et légumes (pour une vision plus large
de la filière fruits, voir Montigaud, 2002}, du travail du
grain, et des viandes. Globalement, nous pouvons
distinguer deux paliers de performance des PME
agroalimentaires :
Le premier concerne la distinction entre les PME
innovantes et les non innovantes, et le second met
l'accent sur la relation pouvant exister entre un secteur
donné et le caractère innovant de l'entreprise, une
relation qui détermine des niveaux de rentabilité
variables. Les résultats de l'enquête montrent que le
niveau de performance économique est l'un des
principaux objectifs fixés par les PME agroalimentaires.
Cet objectif apparaît dans la majorité (54 o∕o) des
entreprises innovantes, loin devant la recherche d'une
taille critique. Elles adoptent des comportements de type
managérial. En revanche, la proportion des PME qui
adoptent un comportement de type entrepreneurial
représente seulement 4 o∕o. Elles affichent des ambitions
de croissance par la recherche d'une taille critique. Cette
dernière suppose une capacité de financement
satisfaisante ainsi qu'une réorganisation des activités et
une adaptation des structures.
C- Processus d’innovation et stratégie de
marché
Pour développer des capacités à innover, les PME
agroalimentaires mettent en œuvre une stratégie " mix
de ressources " internes et externes à l'entreprise. Cette
stratégie combinatoire consiste à exploiter les ressources
de leur environnement, souvent proche, représentées par
les différentes relations que les PME nouent avec les
partenaires de leurs projets d'innovations. Ces partenaires
peuvent être distingués selon les signaux émis en
direction de leurs récepteurs, les PME agroalimentaires
dans notre cas. La figure 6 résume le processus
d'innovation -depuis sa partie amont jusqu'à l'aval- ainsi
que les stratégies concurrentielles mises en œuvre par les
PME agroalimentaires.
Les partenaires à signaux forts sont représentés
principalement par les clients et les fournisseurs qui
participent indirectement mais de façon active à la mise
en place des projets d'innovations dans les PME
agroalimentaires. En revanche, les partenaires à signaux
faibles représentés par les différents organismes publics
de recherche, nous l'avons vu, ne participent pas de
manière significative aux projets d'innovations des PME
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